Actuellement
je travaille dans un grand groupe qui propose entre autres du gaz et de
l’électricité. J’y suis depuis 21 ans. Je m’y sens bien, je connais mon job sur
le bout des doigts, ça roule tranquillement.
Mais la
lassitude est là quand même, j’ai envie de voir autre chose depuis quelques
temps. Mais on me propose un poste intéressant et que j’attends depuis
longtemps alors je repousse les idées de changement.
C’est dans
ce contexte que la proposition d’emploi pour le Canada tombe.
Que faire,
que dire et quand le dire ?
Le recruteur
nous a contacté en juillet, nous avons dit oui en août, je l’ai annoncé en
septembre.
Je voulais
savoir comment ça pouvait se passer (démission, congé sans solde…)
Avec le
recul, c’était trop tôt, beaucoup trop tôt.
Toutes les
propositions qu’on aurait pu me faire ont naturellement été mises en suspens le
temps de savoir si nous partions ou pas (j’ai loupé la possibilité d’aller
former des collègues qui débutaient dans d’autres pays par exemple), les
augmentations éventuelles aussi (tu vas partir, pourquoi investir).
En plus,
quand tu annonces en août 2018 que tu vas partir au Canada pour la Toussaint (on t’a
dit qu’il faut 6 semaines maximum pour l’obtention des visas), qu’ensuite tu
repousses à Noël, puis à février 2019, puis… Tu passes franchement pour une cruche.
Si c’était à
refaire je l’annoncerai à l’obtention des visas, voire à la confirmation de la
date d’arrivée prévue par le nouvel employeur.
J'ai, par contre, rencontré un soutien sans faille, que ça soit de mes
collègues, de mes responsables, des syndicats. Tous ont accepté notre
décision et se sont démenés pour trouver des solutions et des réponses à mes
questions.
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