dimanche 2 mai 2021

Et l’école primaire dans tout ça…


Disclaimer : Cet article a été rédigé avant qu'une pandémie mondiale se déclare.


Dans mon oubli d’écrire, je me rends compte que je donne peu d’informations sur la scolarité de mes enfants. 

Après 6 mois dans des écoles canadiennes, je vais pouvoir vous faire un premier retour. 

Nous allons commencer par le primaire et Miss R. Son institutrice (qui porte le même prénom que moi) est tout simplement formidable, attentionnée, à l’écoute, motivante … je pense que je n’ai pas assez de mots pour la décrire. 

Commençons par la réunion de rentrée, faite après 18h pour que tous les parents puissent venir. Je pense que j’ai rarement été aussi émue à une réunion de rentrée. Pour commencer Madame C. l’institutrice nous a accueillie à la porte de sa classe et s est renseignée sur le nom de notre enfant. 

Elle avait, dans la journée, fait rédiger un petit mot par les élèves dans lequel ils nous présentaient leur maîtresse, nous invitait à s’asseoir a sa place et à regarder la tenue de son bureau, pour nous présenter sa classe et nous souhaiter la bienvenue (un mot de l’élève pour son ou ses parents). 

Ensuite elle nous a déroulé son CV, ses passions, ses aspirations pour l’année à venir. Elle nous a dit que sa classe était l’école de la vie et que se tromper était normal et contribuait à la réussite. Elle nous a également expliqué que chaque élève était différent et qu’elle allait faire en sorte de les faire évoluer cette année dans le respect de leur différence. Elle nous a ensuite montré une petite vidéo dans laquelle les enfants expliquaient les différentes parties de leur classe et ce qu’il y faisait. Je suis ressortie enchantée de la réunion. 

Quelques jours plus tard Miss R est rentrée en m’expliquant que la maîtresse lui avait donné un casque anti-bruit pour l’aider à se concentrer et également qu’elle pouvait se mettre ou elle souhaitait pour lire quand elle avait besoin de s’isoler (y compris sous un bureau). 

Quelques temps après, on nous avertit d’une campagne de vaccination réalisée au sein de l’école, Miss R ayant déjà reçu ses cocktails en France elle n y a pas participé et nous avons fourni son carnet de santé. 

Ensuite on nous a demandé l’autorisation de lui faire passer des tests. A la suite de ceux-ci, l’orthopédagogue de l’établissement a reçu la miss pour lui parler de ses résultats aux tests et voir si elle avait déjà vu un orthophoniste.  Miss R lui a répondu qu’effectivement nous lui avions fait passer par tous les spécialistes (en vue du fameux dossier MDPH pour le 1\3 temps aux examens et l’ordinateur).  

L orthopédagogue m’a contacté pour me demander de lui fournir les comptes rendus des différents spécialistes vu en France et demander mon accord pour que la miss voit l’orthophoniste attaché à l’école sur le temps de classe. Elle m’a indiqué que la maîtresse et elle-même allait mettre des outils en place pour aider la miss , un dictionnaire des sons ( ou tu recherches les mots selon le son que tu entends) , nous avons réutilisé les outils français ( dessin qui rappelle comment différencier les sons problématiques), elle m’a également indiqué la possibilité que la miss ait un ordinateur à compter de l’année prochaine si le besoin s n faisait sentir. 

Les enfants ont revu les bases (addition, multiplication, soustraction, division) dès la rentrée, histoire que tout le monde démarre l’année avec des notions identiques. Ensuite ce sont ajoutés des notions acquises les unes après les autres. 

Les devoirs, leçons, planning des évaluations sont donnés pour 15 jours. A l’enfant de s’organiser pour que tout soit fait et appris dans les temps (va expliquer un retro planning à une mini miss de 9 ans !!!!) 

Nous avons une rencontre avec son institutrice à chaque fin de trimestre, en présence de la miss, afin de faire le point sur les acquis. Le rendez-vous se prend via un calendrier Google et chaque parent respecte l'horaire. 

Ces derniers mois, l'hiver a frappé. Nous avons été priés d’envoyer nos enfants à l’école avec des affaires de neige pour leur permettre de jouer dehors. A nous les habillages longs, pantalon de neige, blouson, cache-cou, tuques et mitaines. Miss R est autonome mais j'imagine qu’avec des petits c'est plus chaud.  Pendant les récréations c est jeu dans la neige, après les cours c'est aussi jeu dans la neige, à chaque fois qu’on sort c est jeu dans la neige pour l’instant elle trouve encore ça très fun. 

De mon côté, j'ai réussi à trouver le bon rythme pour les boites à lunch, je continue à pester contre leur phobie aux arachides (la cacahuetophobie ?) et je me dis que si la miss était allergique au lactose ou aux protéines animales,  l’école ne serait pas rendue végétalienne pour autant... A première vue, certains enfants auraient des manifestations allergiques juste en respirant dans une classe ou il y aurait des arachides, je les plains comment pourront-ils s’insérer dans notre société. Fin de la parenthèse cacahuètes. 

Pour ce qui est des vacances, il y a que 2 périodes par année, Noël et Nouvel An, et une semaine début mars. J'ai demandé aux enfants si cela leur manquait et à première vue, ça ne les dérange pas. 

Pour ce qui des activités sportives en dehors de l'école, on est vraiment sur un autre niveau que la France. Ici même pour un cours semaine on forme ton enfant à faire les JO (j exagère à peine) . Je vois des petits bouts de chou de 5 ans faire des sauts périlleux, le grand écart... 
On les encourage à donner leur meilleur et c'est pour ça qu'ils le font.
A moins d'être au niveau compétition en France , ton enfant sera à la traîne il faut s'y préparer. Après ça a permis à Miss R de faire plus de progrès en 6 mois qu'en 4 ans à Metz. Les groupes sont composés de 10 enfants max pour un coach (qui souvent à moins de 16 ans). Et chaque enfant détermine son propre objectif à atteindre. 

Je vais essayer d'attaquer très vite un article sur le secondaire. 


PS : L'arachibutyrophobie désigne la peur du beurre d'arachide. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire